Histoire du village :
Origines du hameau de St Nizier :
Le prieuré, (dit de St Nizier-Strata, St Nizier-Lestra ou L’Estrat, St Nizier le Brûlé) était un petit monastère donné par le roi Boson (abbaye de Charlieu) vers 879 qui pratiquait la règle bénédictine et qui était un lieu de prières pour les moines allant à Cluny ou à Rome.
Vers 1428, le déclin du prieuré commença, seul le service de l’église fut assuré par le prêtre de Quincié. Pendant les guerres de religion, le prieuré fut brûlé.
Vers 1754, le curé fit reconstruire une petite chapelle à St Nizier, dans laquelle aurait eu lieu un pèlerinage à St Cri (pour les enfants mort-nés ou malades).
L’église de style roman, dédiée à St Pierre, fut érigée dans le bourg actuel puis démolie vers 1856, vu l’importance des réparations à faire.
Le 24 décembre 1864 eu lieu la bénédiction de la nouvelle et actuelle église.
La vie économique du XVI au XIXème siècle :
Grace à ses nombreux ruisseaux (Cherves, Huire, l’Ardières, Romarand, Ris-Baudon, Ris-Bouillon, Samson, St Cyr), la commune avait son moulin (Montmay), sa papeterie (Ponchon), sa tannerie.
Quant à la vigne, la légende raconte qu’elle fut plantée par Quinctius, guerrier de César, sur le lieu dit La Palud (“terrain marécageux”).
Une “enquête” de 1697 révèle que la partie cultivée représente un quart du sol, dont la moitié en vignes. En 1820, la surface plantée en vignes a doublé (470 ha) et autant en prés à vaches.
Dès le XVIIème siècle, on parle de vignoble avec la commercialisation du vin, notamment avec l’ouverture du canal de Briare et des routes (vers 1780 : la route de Belleville sur Saône à Beaujeu).
A voir : d’autres photos anciennes de Quincié-en-Beaujolais
Quincié et la Grande Guerre :
Ce livre est consacré aux soldats de Quincié-en-Beaujolais morts pour la France pendant la guerre de 1914 à 1918, et dont les noms sont inscrits sur le monument aux morts de la commune. Vous y découvrirez pour chaque soldat ses caractéristiques physiques, le lieu de sa naissance, ses parents, sa situation matrimoniale, sa profession mais aussi la localisation de son régiment au moment de son décès et lorsqu’il a été trouvé, le lieu et le numéro de sa sépulture. Vous trouverez également les principaux faits mondiaux du jour de son décès. De nombreuses photos illustrent le parcours de ses hommes trop tôt disparus.
Contact :hetg69220@aol.com ou leosjeanpaul@orange.fr ou 06 07 30 27 48.
Notre Patrimoine, vestiges et témoins du passé :
Les 3 colombiers :
Les colombiers des 3 châteaux présentés ci-dessous, sont une particularité de notre commune. Un travail de reconnaissance du petit patrimoine a permis de les mettre en évidence.
Les 3 châteaux :
Le château de La Palud : classé au patrimoine, il date du XVème siècle. Son nom signifie terrain marécageux. Le château est situé sur les bords d’une rivière, sans doute plus abondante autrefois. Louis XI de passage en Beaujolais en 1482 fut reçu par les Barjot, seigneurs de La Palud. L’édifice, dont il reste 2 tours reliées par un corps de logis, fut un des châteaux huguenots pendant les guerres de religion. Visible depuis le circuit de randonnée pédestre des 3 châteaux.
Le château de Varennes : Imposante demeure du XVIème siècle au coeur du vignoble. Visible depuis le circuit de randonnée pédestre des 3 châteaux.
Ce château familial au décor chevaleresque vous propose de nombreuses activités. Le château accueille notamment des réceptions (mariage, séminaires, etc). Du Beaujolais Village est produit sur le domaine du château. Visible depuis le circuit de randonnée pédestre des 3 châteaux. En savoir plus
Le château de Souzy : Château du XVIIIème siècle. Construit en 1765, ce manoir domine la vallée de l’Ardières entre bois et vignoble et est visible depuis le circuit de randonnée pédestre des 3 châteaux.
Le château du Souzy est désormais un hôtel-restaurant qui propose différentes prestations : hébergement à l’hôtel ou en gîtes, accueil de réceptions, séminaires, mariages, célébrations, spa etc. En savoir